Ad Perpetuam Memoriam est un projet basé sur l'activation de la mémoire collective de divers épisodes de la guerre civile et du régime franquiste à travers le langage contemporain. Cette exposition vise à aider à continuer à montrer que la répression imposée par le franquisme dans toute l'Espagne, en particulier dans la vie des femmes et des dissidents politiques, n'était pas un acte isolé, mais plutôt utilisé systématiquement pour violer les droits de l'homme, castrer et marquer plusieurs générations. L'objectif de l'exposition est de mener à bien un processus de symbolisation et de mettre en circulation cette archive visuelle historique pour récupérer la mémoire collective des personnes touchées par la guerre civile et l'après-guerre, qui continuent sans être reconnues pour les souffrances causées avant leurs souvenirs. disparaître. .

Les informations contenues dans Perpetua Memoria -Ad Perpetuam Memoriam- appartiennent au décret royal du 3 février 1881 portant promulgation de la loi de procédure civile. Il s'agit d'un "acte de juridiction volontaire dont le but est de procéder à une enquête ou à un test destiné à justifier un fait ou à prouver un droit afin qu'il soit constaté sans équivoque à l'avenir". La protocolisation de l'information Ad Perpetuam Memoriam a permis pendant plusieurs années, l'exhumation et la dignité de certaines victimes tuées pendant la guerre civile et enterrées sans autorisation dans la Vallée des morts. En 2015, cette loi a été abrogée par le ministre de la Justice, laissant plusieurs procédures d'exhumation en suspens et rendant impossible le démarrage des autres.